La Cité des mémoires étudiantes et le CHS du
xxe siècle (Paris 1/ CNRS) ont développé, avec
le concours du GERME & du CESSP (Paris 1),
et avec le soutien financier de la région Ile-de-
France (Partenariats institutions-citoyens pour
la recherche et l’innovation) un programme de recherche sur les citoyennetés étudiantes depuis 1968, dont ce colloque est l’un des
aboutissements.
Ces citoyennetés étudiantes sont aussi bien institutionnelles, avec des élus dans divers conseils, qu’en mouvements dans la rue, en assemblée générale ou en coordinations. Question sans cesse renouvelée, que ce soit avant 1968, ou après les réformes accordant ou restreignant la participation étudiante (loi Faure, LRU) : la démocratie représentative et la démocratie directe sont-elles concurrentes, opposées, complémentaires ? C’est à plusieurs jeux d’échelles que le lecteur est invité dans le temps ou l’espace.
Après un panorama des sources, françaises (et étrangères) utiles à ce domaine de recherche, la période « charnière », voire « refondatrice » des « années 1968 » sera passée au crible tant pour le « cas français » que pour d’autres configurations nationales (Italie, Brésil, Belgique, Portugal, Tunisie). Plusieurs séquences font l’objet d’une attention particulière, notamment celle des années 2000, avec, en France, le projet CPE (Contrat première embauche) et la loi LRU (loi et décrets relatifs aux libertés et responsabilités des universités) de la présidence Sarkozy (2007- 2009).
Ces citoyennetés étudiantes sont aussi bien institutionnelles, avec des élus dans divers conseils, qu’en mouvements dans la rue, en assemblée générale ou en coordinations. Question sans cesse renouvelée, que ce soit avant 1968, ou après les réformes accordant ou restreignant la participation étudiante (loi Faure, LRU) : la démocratie représentative et la démocratie directe sont-elles concurrentes, opposées, complémentaires ? C’est à plusieurs jeux d’échelles que le lecteur est invité dans le temps ou l’espace.
Après un panorama des sources, françaises (et étrangères) utiles à ce domaine de recherche, la période « charnière », voire « refondatrice » des « années 1968 » sera passée au crible tant pour le « cas français » que pour d’autres configurations nationales (Italie, Brésil, Belgique, Portugal, Tunisie). Plusieurs séquences font l’objet d’une attention particulière, notamment celle des années 2000, avec, en France, le projet CPE (Contrat première embauche) et la loi LRU (loi et décrets relatifs aux libertés et responsabilités des universités) de la présidence Sarkozy (2007- 2009).