samedi 29 juin 2013

« Les CREPS : une histoire mouvementée, un présent en mouvement. Et demain ? »



Comité d’histoire : Journée d’étude du 15 juin 2011
« Les CREPS : une histoire mouvementée, un présent en mouvement. Et demain ? »
Témoignage d’Henri Hutin, inspecteur général honoraire de la jeunesse et des sports :
"De Montry à Châtenay en passant par Vincennes : la vie mouvementée du dernier CREP"
Des 18 CREP créés par décret du 17 octobre 1945, il n’en restait plus que 2 en 1962. Mais, après le rattachement du CREP de Phalempin (Nord) au CREPS de Wattignies (Nord),seul demeurait celui de Montry (ex l’Haÿ les Roses).
En 1967, Montry (Seine-et-Marne) devient un CREPS destiné à la formation des enseignants d’EPS, mais, depuis 1965, le directeur-musicien François-Louis Bonnot était déjà doublé par Pierre Lapeyrère, inspecteur ancien professeur d’EPS, payé comme directeur du CREPS de la Faisanderie (Vincennes) après le départ de Jacques Druon.
Il semble qu’à cette époque la construction d’un nouveau CREP de Paris ait été oralement promise. La promesse fut tenue quelques années après et c’est au travers de la courte histoire de ce nouveau et dernier CREP qu’il convient de s’interroger : pourquoi la disparition de l’éducation populaire et pas seulement des CREP ?
Le CREP de Vincennes
En mai 1969, lors du mouvement des inspecteurs de la jeunesse et des sports, un poste de directeur du CREP de Paris est signalé vacant. Je pose ma candidature, pensant comme d’autres, qu’il s’agit de la transformation du CREPS de la Faisanderie en CREP, et la commission paritaire la retient.
Je me rends à Paris et j’apprends qu’il s’agit en fait d’un nouveau CREP dont la construction avait été entreprise, puis abandonnée, presque dans le secret (pourquoi ?) sur un terrain annexe de l’ENSEPS de garçons et que les étudiants avaient baptisé « les ruines de Pompéi ».
Par lettre du 2 juin 1969, M. Jean Maheu, directeur de la jeunesse et des activités associatives, me confie la mission de me rendre de Lille, où j’étais inspecteur, à Paris, deux jours par quinzaine, pour relancer et suivre les derniers travaux et l’équipement intérieur ?
En mai 1970, grâce aux crédits accordés sans réticence par le ministère de M. Joseph Comiti, et avec l’appui de deux directeurs régionaux successifs (MM. Jean-Marie Bartel etJulien Bracq), le CREP accueille ses premiers stagiaires. Jusqu’en juillet 1971, l’établissement fonctionnera à plein régime mais sans existence administrative (pourquoi ?) et avec un directeur rémunéré sur un poste vacant d’inspecteur du département de l’Essonne. Cela n’a pas empêché M. Comiti, ministre, de venir l’inaugurer dès l’été 1970 et de promettre, dans son discours, la construction de  plusieurs autres établissements du même type !
Très vite, il est vrai, le nouveau CREP avait justifié son existence au point qu’on avait dû, après quelques mois, lui adjoindre un "mille clubs", les salles de travail étant devenues insuffisantes. C’était l’époque des premiers diplômes d’État du secteur socio-éducatif (le CAPASE - et plus tard le DEFA -) et de la loi du 16 juillet 1971 sur la formation permanente qui allait permettre l’ouverture d’un premier stage de longue durée (dix-huit mois) de formation professionnelle de directeurs d’institutions socio-éducatives fonctionnant en liaison étroite avec les associations-employeurs.
Bref, le nouveau et unique CREP donnait satisfaction à tous jusqu’au jour où, 4 ans après son ouverture, à la surprise générale et sans consulter aucun des 4 établissements concernés, le ministre d’alors, M. Pierre Mazeaud, annonçait à la presse que pour permettre leregroupement de l’ENSEPS de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) avec l’INS de Vincennes, le CREP serait fermé et transféré à l’INEP de Marly-le-Roi… et cela dès le 1er octobre 1974 !
Le transfert à Châtenay-Malabry

Après plusieurs mois de débats difficiles, de pétitions, d’interventions orales et écrites au Parlement, de grèves avec occupation des locaux, de nombreux articles de presse et même plusieurs émissions télévisées, le ministre doit reculer progressivement.

Le 2 juillet 1974 il avait annoncé le regroupement du CREP (220 lits) avec l’INEP (120 lits à l’époque) ; le 1er octobre il décide que le CREP sera transféré à Châtenay-Malabry à titre provisoire, pour deux ans. C’est du moins ce qu’il annonce par lettre, non pas au directeur du CREP, mais à tous les électeurs de Châtenay-Malabry, ville dont il était alors le député, en précisant que le paret les installations sportives seront mis à leur disposition. La presse parle alors de "ce cadeau de mariage" deux ans avant les élections municipales.

Enfin, en janvier 1975, alors que les camions de déménagement sont bloqués tous les matins par les grévistes, à Châtenay et à Vincennes, il annonce oralement au Sénat, au cours du débat budgétaire, puis par écrit au directeur du CREP, que le CREP sera transféré définitivement à Châtenay-Malabry et que l’on y réalisera les travaux nécessaires à son bon fonctionnement.
Le 17 janvier 1975, les camions de déménagement peuvent enfin commencer leur travail.
Dès les mois suivants, deux bâtiments de type "mille clubs" seront installés à titre provisoire dans le parc de Châtenay et de gros travaux seront très vite entrepris pour la rénovation de la salle de danse (dont les murs étaient recouverts d’un flocage d’amiante croulant !), la transformation de deux gymnases de type B en salle d’art dramatique et en atelier d’arts plastiques et la construction (sur la hauteur près du stade) d’un bâtiment neuf avec cafétéria, salle de projection, ateliers photo et vidéo et salles de réunion. L’équipe d’animation du CREP avait disposé d’une nuit pour établir le programme et le plan grossier de ce nouveau bâtiment en se basant sur les m² perdus dans le transfert ! Menacé de fermeture six mois plus tôt ; le CREP obtenait alors tout ce qu’il demandait ! Pourquoi ces changements d’attitude et du ministère ??
Le CREP de Châtenay-Malabry a alors, à partir de 1976, fonctionné à plein régime, seul établissement de France, à l’époque, à accueillir les stagiaires en chambres individuelles et à leur proposer des installations et du matériel vraiment adaptés aux activités d’éducation populaire.
Des statistiques, établies dans cette période, indiquent que le CREP voyait passer, dans les stages encadrés par les CTP de Paris, plus de 50% des candidats nationaux au DEFA. De surcroît, il était l’établissement de la Jeunesse et des Sports qui réalisait le meilleur taux d’autofinancement !
Fin de parcours
Par décret du 14 mars 1986 réorganisant l’ensemble des établissements, ceux-ci deviennent tous « Centres d’éducation populaire et de sport » : le dernier CREP en tant que tel, a donc cessé d’exister
Certes, Châtenay-Malabry, grâce à ses installations, a continué d’accueillir de nombreux stages d’éducation populaire, mais progressivement il est devenu un CREPS polyvalent comme les autres. Une partie importante des équipements spécialisés pour les activités d’éducation populaire devait être, par la suite, transformée pour accueillir le laboratoire national de dépistage du dopage.
Pourquoi ?
On peut estimer le coût de la construction du CREP de Vincennes, de son transfert et de son installation à Châtenay-Malabry à environ 2 milliards de francs de l’époque (30 millions d’euros). Alors, pourquoi cette disparition, programmée puis ajournée, du dernier CREP ? Pourquoi ce gâchis financier et pourquoi cette attitude changeante du ministère à l’égard de l’établissement ?
Dès le départ, l’hostilité à la création d’un CREP dans l’enceinte de l’INS a été flagrante de la part d’une partie du monde sportif et notamment du directeur de l’Institut de l’époque (Désiré Malet). Celui-ci avait même acheté un km de grillage (qu’il n’a pas été autorisé à poser) pour séparer les deux établissements : il craignait que les stagiaires de l’éducation populaire – tous, pour lui,  barbus gauchistes et ex-soixante-huitards, alors qu’une bonne partie d’entre eux était composée de personnes d’âge moyen (y compris de religieuses) venant régulariser leur situation professionnelle en préparant le CAPASE – ne viennent pervertir les bons jeunes sportifs espoirs de la Nation !
Je dois dire, en revanche, que j’ai rencontré pendant toute cette période, que ce soit pour la mise en route du CREP à Vincennes ou plus tard, pour son installation à Châtenay, beaucoup d’attitudes très favorables au sein du ministère, non seulement à la direction de la jeunesse (M. Jean Maheu puis M. Jean-François de Vulpillières, M. Robert Brichet…) mais aussi à la direction de l’administration (M. Samir Khorsi) et à celle de l’équipement (M. Jean-Baptiste Grosborne). L’opposition à l’idée d’éducation populaire, lorsqu’elle se manifestait était donc surtout d’ordre politique. Pour le secrétaire d’État Pierre Mazeaud, l’éducation populaire c’était "de la poterie" (l’expression est de lui). Il m’est aussi souvent apparu, aussi simpliste que cela paraisse, que c’est le mot "populaire" qui déplaisait car il rappelait le Front populaire !
Cela dit, il faut reconnaître que le monde de l’éducation populaire porte aussi ses responsabilités, tant du côté associatif que du côté étatique. Contrairement à ce qui se passait dans le secteur sportif, le rôle pédagogique des services de l’État dans la formation des responsables de l’éducation populaire ne pouvait être que limité : il fallait respecter les idéaux des grandes fédérations et plus encore des mouvements de jeunesse. Le grand principe était, au lendemain de la guerre, la non-intervention politique car seuls les régimes fascistes avaient eu un ministère de la jeunesse.
Jusqu’à la création du DEFA, les conseillers techniques et pédagogiques, héritiers des premiers instructeurs spécialisés de l’après-guerre, ont donc dû se contenter d’enseigner des techniques au cours de stages très spécialisés (art dramatique, photo, peinture, danse, musique…) sans former leurs stagiaires à l’usage qu’il était possible de faire de ces techniques dans l’évolution sociale, culturelle, voire politique, d’un pays en pleine transformation : arrivée de la télévision et donc d’une certaine consommation culturelle sans tous les foyers, création d’un ministère, "concurrent ", des affaires culturelles…etc.
Au lieu de former des utilisateurs avertis de cette nouvelle consommation culturelle, et de peur de faire de la politique, on n’a pas osé aborder de front les problèmes de la société. Le remplacement de l’expression "éducation populaire" par celle de "socio-éducatif" marquait sans doute un effort vers une évolution… mais il était trop tard !
Dès 1947, Combat, le journal d’Albert Camus titrait « l’éducation populaire va mourir » et bien des années plus tard, Christiane Faure (belle-sœur de Camus) qui fut en  charge de l’éducation populaire au ministère de l’Éducation nationale, déclarait à un de ses interlocuteurs (qui en a fait le titre d’un ouvrage et d’un spectacle : L’éducation populaire, Monsieur, ils n’en ont pas voulu)
Henri Hutin

PAJEP : Réformer l'école - L'apport de l'Éducation nouvelle (1930-1970)

Posted: 10 Sep 2012 07:55 AM PDT
Le PAJEP (Pôle des archives des associations de jeunesse et d'éducation populaire) a organisé en 2010, à  Paris et Créteil - avec le concours du musée de la Résistance de Champigny-sur-Marne - un colloque intitulé  : Réformer l'école - L'apport de l'Éducation nouvelle (1930-1970). Les contributions réunies font l'objet d'une publication, sous la direction de Laurent Gutierrez, Laurent Besse et Antoine Prost, aux Presses universitaires de Grenoble.

Cet ouvrage est proposé en souscription (cf. fichier joint).
Parution en librairie le 11 octobre 2012
Ouvrage disponible pour les souscripteurs depuis le 28 septembre 2012
Pour télécharger le bon de souscription, cliquer ici !

"Des lieux pour l'éducation populaire : conceptions, architecture et usages des équipements depuis les années 1930 "

 Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et
d'éducation populaire
 
Appel à communications du colloque
28 juin 2013  -  15 octobre 2013

"Des lieux pour l'éducation populaire : conceptions, architecture et usages des équipements depuis les années 1930 " 
3 au 5 décembre 2014 à Paris, Pierrefitte et Créteil
 Lire l'appel à communication

Ce projet de colloque se tiendra les 3-5 décembre 2014 à Paris, Pierrefitte et Créteil. Il est  le fruit d'un partenariat entre le Pôle de conservation des archives des associations de jeunesse et d’éducation populaire (PAJEP) et l'Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Malaquais.

Les propositions de communication devront être adressées avant le 15 octobre 2013 à Laurent Besse : laurent.besse@univ-tours.fr

N'hésitez pas à diffuser cet appel à communication.


http://prod-archivescg94.integra.fr/pajep/actualites/film_mois

lundi 24 juin 2013

Sauvetage en cours du 1er site WEB de formation à distance JEP etEspaces Publics Numériques

Le site WEB - plate forme de formation intranet et extranet créé en 2000 pour le lancement des formations des emplois jeunes et l'accompagnement du déploiement des espaces publics numériques pour la jeunesse au CREPS Ile de France : Pointcybformations a disparu des lignes Internet : http://www.creps-idf.fr/pointcybformations/.


Ce site de ressources placé en "Archives vivantes depuis 2012" après le Décret de transformation des CREPS de juin 2011 a permis d'assurer comme plateforme pédagogique les formations à distance JEP pendant 11 années de travail pédagogique innovant et sur mesure de 2000 à 2011.

Dès 2004, les préoccupations actuelles concernant  la lutte  contre la fracture numérique dans sa dimension culturelle était déjà appréhendée et travaillée avec les professionnels des Espaces Publics Numériques.


Ce site a fait l'objet d'une publication de l'INJEP : Education Populaire et FOAD.

Il avait été cité comme le premier site ressources pour les animateurs multimédia en 2001 par Planet'Anim. Il avait été présenté lors de la première rencontre sur les systèmes de formation à distance organisé par la DVAEF en 2002.

Cette plateforme de formation s'appuyait sur le système de gestion de contenu (CMS) DotNetNuke (DNN version 1). Ce système d'application Web dynamique était révolutionnaire dans l'histoire des plateformes de formation à distance car il permettait pour la première fois une prise en main pédagogique libre et interactive permettant de rendre attrayante la relation à distance entre stagiaires et formateurs en libérant le formateur d'une interface ergonomique trop contraignante et d'un recours systématique au programmeur. Cette innovation a marqué le début du métier de "WebFormateur" et a donné lieu à l'accompagnement (dans le cadre de formations PNF et PRF) de 40 plateformes FOAD en pépinière pour l'animation des réseaux nationaux (plateforme Intranet du PEM), régionaux, départementaux des dispositifs de jeunesse et d'éducation populaire.

Cette plateforme avait permis d'accompagner les formations suivantes :

Bien avant les MOOC (Massive Open Online Course), forum et interactivité ont été recherchés pas à pas en négociant auprès des webmaster les clés techniques pour ouvir toujours plus la plateforme aux contributions.

Ce site n'a pas pu être sauvé malgré les nouvelles instructions sur l'archivage dans les établissements publics et  l'existence d'un dépôt légal des sites internet (notamment publics) :
http://www.bnf.fr/fr/professionnels/depot_legal/a.dl_sites_web_mod.html

C'est encore un pan de mémoire, 11 années de travail innovant, de savoir, d'expérimentations, une véritable bibliothèque qui disparait par négligence et ignorance.

Ce site historique rassemblant des productions de formateurs et de stagiaires recélait également les participations précieuses de Joël BALLAVOINE pour la rencontre inaugurale des Points CYB et de Denise BARRIOLADE pour la seconde rencontre.

Joël BALLAVOINE y avait raconté la mobilisation du Ministère sur le plan informatique pour les jeunes avant le plan informatique pour tous. Il avait également fait le lien entre le lancement de la MAPI et les radios libres.

Une pensée envers tous ceux qui ont participé à cette aventure de la FOAD et du lancement des Espaces Publics Numériques dédiés aux jeunes dans le réseau information jeunesse. Des remerciements notamment aux programmeurs Jean-Michel Breithoff et Patrick Dupuis qui ont permis son existence technique et ont supporté patiemment des exigences pédagogiques toujours plus ambitieuses !

Quelques traces grâce au site Generationcyb, le site des Points CYB - Espaces Jeunes Numériques, également à protéger et à valoriser : http://www.generationcyb.net/+9-juin-2011-Reunion-preparatoire,0823+ 

http://www.creps-idf.fr/pointcybformations/

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  • Ouvrez l'Aide IIS, qui est accessible dans le Gestionnaire des services Internet (inetmgr) et recherchez les rubriques intitulées Installation d'un site WebTâches d'administration courantes et À propos des messages d'erreur personnalisés.


Pourquoi l'accès à ce site portail à visée d'éducation populaire est primordial ?

Constater que les questions débattues aujourd'hui avaient déjà cours il y a 10 ans est en soi une information capitale.
Laisser le libre accès à des ressources et à des connaissances élaborées dans le cadre de politiques publiques financées par l'Etat alors que l'ouverture des données devient un enjeu de démocratie et de compétitivité économique est indispensable.

À l'heure oú certains tentent de faire croire que l'on prend seulement conscience aujourd'hui de la question des fractures numériques culturelles alors qu'elles ont toujours été contenues dans les dynamiques socio techniques est un effet de communication dont l'enjeu est inquiėtant. En effet, ce discours va de pair avec l'institution du concept de "médiation numérique". Ainsi, la terminologie "Espaces Publics Numériques" serait dépassée ! Alors, qu'au contraire, cette appellation est toujours avant gardiste et colle parfaitement aux logiques  des InfoLab, des  LivingLab, des  FabLab mais pour entrevoir cette richesse sėmantique, il faut ētre effectivement doté de la double culture technique et humaniste. 
Faut-il malheureusement avoir fait ses humanités pour lire et entendre "Espace Public" au sens d'Agora et non pas d'équipement ouverts à des publics ?
S'il faut changer, parlons d'Agora Numériques ...

vendredi 21 juin 2013

Anthologie de l'éducation populaire. Une publication de la Ligue

 

L'éducation populaire est née d'un désir : former des acteurs capables de comprendre les enjeux du débat public pour nourrir la démocratie. Tel était le projet de Condorcet, et celui de Jean Macé lorsqu'il appela à la fondation de la Ligue de l'enseignement.

Trois courants de pensée ont marqué son histoire et ses réalisations : un courant républicain, teinté de rationalisme, héritier de la pensée des Lumières, un courant confessionnel, principalement catholique, et un courant ouvrier, dont la contribution est parfois contestée.

Des évolutions, tant de ses champs d'intervention que de ses pratiques, ont jalonné son développement, conduisant parfois à formuler des interrogations sur sa définition, voire sa permanence. Et cependant sa nécessité reste intacte dans des démocraties gagnées par l'incertitude.

L'ambition de cette anthologie est de proposer un regard rétrospectif sur les textes et les pratiques afin de favoriser l'émergence d'une volonté renouvelée de l'éducation populaire.

Quelques mots sur les auteurs.…

Jean-Michel Ducomte est avocat et professeur à l'Institut d'études politiques de Toulouse, spécialiste de droit public. Président de la Ligue de l'enseignement, il a également dirigé le cercle Condorcet du Midi toulousain. Il est coauteur de l'ouvrage Jaurès et les radicaux (Éditions Privat, 2011). Il est également l'auteur chez le même éditeur de La liberté de s'associer publié en 2011 et de Laïcité, Laïcité(s) publié en 2012 : deux volumes qui appartiennent à la collection Le comptoir des idées.

Jean-Paul Martin est agrégé d'histoire, maître de conférences à l'université Charles de Gaulle Lille 3 et membre du GSRL (Groupe sociétés religions laïcités) CNRS/Paris.

Joël Roman est philosophe et directeur de la collection « Pluriel » (Fayard).

Le livre est à paraître aux éditions Privat le 27 juin. 15 €

jeudi 6 juin 2013

PARIS 13/14 juin 2013 "Education à la technologie et au numérique" Rencontre Nationale

Le programme de la Rencontre "Education à la technologie et au numérique" organisée par le Ministère de la culture et de la communication et la Délégation aux usages de l'Internet en partenariat avec la Gaité lyrique les 13 et 14 juin prochains à Paris est disponible sur le site des rencontres "culture numérique" : http://www.rencontres-numeriques et les inscriptions sont ouvertes. Cette rencontre vise à aborder les problématiques d'éducation à la technologie et au numérique chez les publics jeunes, notamment à travers les actions menées par les équipements culturels et socio-culturels de proximité, les Espaces publics numériques, les acteurs de l'éducation populaire et de la culture scientifique et technique.

Une rétrospective sur l'évolution de l'intervention publique pour la réduction de la fracture numérique permettra d'envisager les perspectives actuelles pour une culture numérique citoyenne et l'émergence de métiers numériques.

6 juillet : 1eres Rencontres de la Jeunesse et de l'Education Populaire - PANAZOL (Limousin)


L’Education Populaire est à l’honneur.

Elle est cette possibilité d’éducation tout au  long de la vie que nous devons tous promouvoir et développer. Celle que tout le monde devrait pouvoir emprunter pour avancer sur les chemins de l’émancipation culturelle et intellectuelle. Ces chemins qui nous libèrent des chaines que crée l’ignorance pour  faire de nous des citoyens toujours plus éclairés, moins dépendants de ceux
qui savent et donc toujours un peu plus libres.

Ces 1ères Rencontres de la Jeunesse et de l’Education Populaire, organisées à Panazol,
en Limousin, seront l’occasion de rassembler les animateurs qui œuvrent dans le
domaine du social, de la culture, du sport, de l’environnement ou des loisirs. Nous
mettrons un coup de projecteur sur les savoirs faire de ces professionnels, auteurs et
acteurs de l’éducation populaire, qui participent activement, sur tout le territoire, au
maintien du lien social.

Cet événement s’adresse donc aux professionnels de l’animation, afin qu’ils puissent
‘enfin’ se rencontrer et échanger autour de leur pratique.

Il s’adresse aux élus locaux, aux élus associatifs et aux bénévoles qui gèrent
des activités enfance - jeunesse ou des services pour personnes dépendantes afin qu’ils
puissent rencontrer des animateurs et découvrir les différentes compétences de ces
métiers de l’animation, notamment dans ce contexte de réaménagement des rythmes
scolaires.

Il s’adresse aux familles avec leurs enfants qui souhaiteraient partager les animations
gratuites proposées tout au long de cette journée et enfin à toutes ces associations
et ces fédérations qui portent les valeurs de l’Education Populaire sur les territoires
depuis des années et sans qui rien de tout cela ne serait possible…

C’est donc une grande journée festive qui nous attend le 6 Juillet prochain. Emplie de
jeux, de découvertes, de savoirs, de culture, d’échanges et de rencontres entre toutes
les générations.

Son succès reposera sur la mobilisation de tous mais ne se mesurera qu’au plaisir que
nous aurons pris et partagé.

pour en savoir plus : 

https://docs.google.com/file/d/0B0at8hArkcGoaEl2dzd3N3I0MWs/edit?usp=sharing